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Déficits pluviométriques et menace de sécheresse

Les précipitations sont assez hétérogènes depuis le début du mois de mars. L'épisode pluvio-orageux du 23 au 25 mars a correctement arrosé les secteurs méditerranéens. Toulouse ou Paris avaient d'ores et déjà assuré des excédents dès la première décade mais d'autres secteurs tels Brest, Charleville-Mézières ou Lille creusent encore un peu plus les déficits. En effet, de manière plus générale, les pluies (et la neige) sont moins fréquentes et moins abondantes que la normale depuis le début de cette année 2017.

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Plus globalement encore, en observant les rapports à la normale depuis le début de la période de recharge des nappes et des cours d'eau, donc depuis septembre dernier, on constate que les secteurs excédentaires demeurent limités et qu'en général, de lourds déficits restent de mise, vers le Centre-Ouest et du Centre-Est aux Ardennes notamment.

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Ces déficits chroniques expliquent la détérioration des niveaux de la majeure partie de nos nappes phréatiques (>>). Dans ces conditions, la crainte d'une sécheresse estivale s'affirme au fil des semaines passant.

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